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Vers la fin des contraintes d’hygiénisation des boues en épandage ?

Après que plusieurs études aient mis en évidence la présence d’ARN viral su SARS-COV 2 dans les eaux usées, l’épandage des boues d’épuration urbaines sur les sols agricoles était conditionné à leur hygiénisation préalable. Au printemps 2021, il devenait possible d’épandre des boues après un traitement par séchage solaire ou digestion anaérobie et qui auraient subi ensuite une période de stockage minimale.


Face aux contraintes technico-financières qui pèsent notamment sur les collectivités rurales, la difficulté de trouver des débouchés mais aussi, en raison de résultats d’études et essais conduits dans différents pays européens ont poussé les ministères de la transition écologique, de la santé et de l’agriculture à se questionner quant à la pertinence du maintien de ces mesures restrictives portant sur l’épandage des boues.


Le Haut Conseil de la santé publique a été saisi et dans son avis de novembre 2022, il est demandé de reconsidérer les traitements complémentaires d’hygiénisation des boues des stations d’épuration des eaux usées.


Ainsi depuis le 20 décembre et jusqu'au 10 janvier 2023, le ministère de la Transition écologique soumet à la consultation publique un projet d'arrêté levant l'ensemble des restrictions relatives à l'épandage de boues d'épuration urbaines sur les sols agricoles.

Ce dernier propose plus exactement d'abroger l'arrêté du 30 avril 2020 qui conditionnait cet épandage à une hygiénisation préalable afin d'éliminer toutes traces possibles d'ARN viral du SARS-CoV-2, issue des eaux usées.


arrete_abrogeant_l_arrete_du_30_avril_2020_modifie_vf
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